[Réminiscence] Azur

Modérateur : Shi

Répondre
Avatar du membre
Spark
Messages : 116

[Réminiscence] Azur

Message par Spark » lun. mars 01, 2021 7:32 pm

L’histoire de Azur Elestel, fils d’Opale Elestel.

Image

“ Il existe une image d' Azur.
Une sorte d’abstraction. Mais je n’existe pas vraiment. Ce n’est qu’une entité, quelque chose d’illusoire.
Et bien que je puisse cacher mon regard froid, que vous puissiez me serrer la main et sentir ma chair s’agripper à la vôtre, vous pourriez vous dire que nos vies sont comparables.

Mais je ne suis tout simplement pas là…”


Chapitre 1: L’enfance d’Azur.

1-A : Au village du bout du monde.


“ *En Observant la neige tomber cette pensée me traversa*
Peu importe les siècles à contempler ce paysage, jamais on ne trouverait un flocon semblable à un autre, leur structure est différente à chaque fois et pourtant la plupart des gens ne prêtent même pas attention à ce détail.
De même qu’on la complexité de chaque flocon, on ignore les détails de la vie quotidienne, alors qu’on retient les erreurs commises.
Pourtant si on avait prêter attention à ce qui nous entoure certaines erreurs auraient pu être évitées."


Image

Mon nom est Azur Elestel, fils de Opale Elestel, le chef de cet endroit.


Je naquis dans un petit village situé dans les plus hautes montagnes du Nord.
Le temps qu'il y faisait fut glacial, de la neige en permanence.

Nous fume un groupe d'elfe qui avait décidé de vivre hors des leurs, avec notre propre philosophie et tradition.
A cause de cela les autres elfes ne nous appréciaient guère.
Finalement, nous étions plus proches des Orcs dans notre façon de vivre que des nôtres.

Chez nous,
“Tu manges ce que tu chasses.”

Très tôt, nous étions entraînés, généralement à l’âge de 10 ans, jamais plus tard en tout cas.
Ceux qui ne se battaient pas se rendaient utile autrement, sinon ils n’avaient pas leur place.
Nous étions dirigés par un Champion qui avait montré sa force au sein du groupe.

Nous avions bien quelques “mages” mais c'étaient plus des chamanes que des mages pur et bien souvent ils ne vivaient guère plus qu' un millénaire tout au mieu finissant fou et abattu afin de ne pas causer de tort.

Ma mère en était de ce que j’ai compris du peu que j’ai pu soutirer à mon paternel et quelques membres du village.

On nous fait passer des “épreuves”, tous les 10 ans marqués ensuite de tatouage jusqu’à atteindre l'âge dit adulte.
C’est ainsi que se passe la vie dans ce village, une vie d'entraînement et de guerrier.

Avec mon père c’était différent, étant le fils du “Champion” du village et au vue de nos coutume mon entrainement commença à l'âge de 6 ans.
Une véritable catastrophe pour lui.

J’étais tout ce qu’il ne souhaitait pas.
Un enfant doux, sensible, prompt à la magie et à l’art, un elfe quoi…
Hormis cela j’étais assez petit à cet âge, les cheveux blond allant déjà vers le cendré, des yeux d’un bleu azur extrême d’où mon nom, assez chétif pour ceux de ma “tribu”.

Durant mes 5 à 6 ans mon père me fit quelques commentaires désobligeant face à mes passe temps et mon incompétences à manier l’arme, devait il penser que ca passerait mais ce ne fut pas le cas.
Il finit par sévir quand j’eus entre 6 et 7 ans.
Entrainement tous les jours, rossage aurait été le mot le plus approprié, interdiction de joué de la “putain” de flute ou autre connerie du genre celons lui.

Je m'exerçais donc en dehors du village loin des regards à l'instrument.
C’est à cette époque que je fis la rencontre de Chopi.
Chétif et maladif, à se demander comment il avait survécu dans ses montagnes.

Durant quelques mois ma vie se passa ainsi, le matin entraînement drastique avec mon père, l’après midi je prenais soin de Chopi et je jouais de l'instrument en sa présence.
Jusqu’aux jours où mon père nous découvrit …


1-B : L'Échec.

“La justice sans force est injuste de même la force sans justice est impuissante.”


Image

“ Pè...père…?
Il me dévisagea et observa l’animal d’un œil critique.
Alors que la neige tombait, je tremblais en tenant ma flûte, pas à cause du froid, car je craignais ce qui allait arriver... Chopi juste à mes côtés, ne bougeait pas non plus.
Je n’osais pas le regarder dans les yeux.

Il approcha doucement, tranquillement et avant d’avoir le temps de lever les yeux vers lui je pris un coup de plat du pied en plein thoraxe, à me couper le souffle!
Mon père était plus grand que je ne le suis aujourd’hui.
Plus de 2 mètre de haut encore plus robuste que moi, un véritable monstre sur patte en therme de force physique, il avait pris gare à ne pas me tuer mais avait frapper sufissament fort pour que la douleur soit insoutenable, me faisant vomir sur le sol et ayant du mal à reprendre mon souffle.

Chopi aboyer face à lui, il n’y prêtait qu’une attention distraite.

- C’est donc à ça que tu passes ton temps libre…
Au lieu de tenter de progresser, tu joues de l’instrument et tu prends soin de … cette chose insignifiante?

J'essayais de lever les yeux vers lui craignant le pire mais je ne pouvais, je l’entendis attraper chopi et se pencher pour ramasser ma flûte.

-A...attends … père…

Il ne me laissa pas le temps de continuer, me plaqua au sol et fit de même avec sa deuxième main mettant Chopi en face de moi pour que je puisse le voir gémir et couiner.

Regarde Azur!

Il me força à observer son énorme main sur ma tête pouvant amplement ouvrir mes yeux avec ses doigts.
Chaque chose a des conséquences!
Chopi crie alors que je pouvais entendre sa main se refermer sur le crâne du pauvre animal sans défense.
Ceci est dû à tes choix !
Le crâne de Chopi saida éclaboussant de sang mon visage blême.
Il se releva et brisa ma flûte avant de la jeter en face de mon visage ébranler devant le spectacle…

Puis il partit le plus simplement du monde sans ajouter d’autre commentaire.
Quand je le pus et que j’eus repris mes esprits, je me mis à genou, pris la carcasse de Chopi et pleurais contre ce qui restait de lui.

Je ne voulais pas rentrer mais je n’avais nul part où aller, j'étais faible, insignifiant…
J'entrerais Chopi comme je pouvais avec mes mains frêle et gelé puis je rentrai.
Il ne me disait rien non plus, ni quand je rentrais ni le soir, comme si c’était une banal journée.

Le lendemain réveiller aux aurores avec un seau d’eau glacé, direction le jardin et combat à l'épée, sans aucune retenue, après une médiocre performance je fus emmené à la cave, attaché et fouetté à coup de cravache, pendant qu’il m'injuriait.

Tu n’es qu’une merde!
Tu es indigne de ton NOM!
Je n’ai pas besoin d’un troubadour, je veux un fils!
Je vais te transformer moi tu vas voir!

Ce genre de choses.
Ensuite bref pause d' une heure avant de reprendre l'entraînement et c’est repartie pour un tour de piste le lendemain, le surlendemain, …

Ce fut ainsi pendant bientôt un an, parfois un “jeune homme” du nom Eled venait me voir pendant ma pause, il s'inquiétait clairement pour moi, il était assez gentil et compréhensif pour une jeune sentinel.
il m’aida même à trouver un coin semblant être au courant de mon “passe temps”.

Au départ je craignais que ça soit un espion de mon père, un subterfuge qu’il eut mis en place, il en était bien capable mais au fur et à mesure je me détendis en la presence de Eled et je compris qu’il était sincère, il faisait partie des rares qui aimait “l’art”, il m'écoutait jouer de temps à autre, on discutait.

Ce fut mon premier ami. Bien que je n’avais que 7 ans au vu de mon “statut”, j’avais du mal à me faire des camarades surtout avec mes passions.

J’appris qu’il avait fini son 1er test vers l’ascension de l'âge d’homme et devait pour sa part surveiller les abords du village.
On allait bientôt être à Cette période donc.

Je pouvais entendre les adultes parler de temps à autre.

“Je ne comprends pas pourquoi le chef les laisse entrer dans les montagnes…
Peut être un test pour les jeunes sentinel…
C’est pas un peu rude…?
...”

Le soir de mes 8 ans, une fête eut lieu, tout le monde était assez gentil avec moi, j’eus même le droit d'échapper à l'entraînement quotidien sous toutes ses formes.

Quand il fut assez tard, mon père me pris à part.

“ Tu joues encore.
Il ne me regardait pas , je me retins de trembler mais je ne pouvais clairement pas le regarder.
Il soupira alors.
J’imagine que je peux faire une exception ce soir…
Interloqué, j'osais le regarder.
Tu as fait pas mal d'efforts cette année alors je veux bien écouter ce soir…
J’étais stupéfait.
Mais juste ce soir par contre… on va s'éloigner un peu, les autres ne verront pas cela d’un bon œil, j’imagine que tu le comprends?
Je hochais légèrement.
Bien rejoins moi a la sortie Sud une fois que tu auras récupéré ton instrument.
Après quoi il me laissa.”

Je ne pu m'empêcher de penser sur la route.
Pourquoi accepter ? Était- il sincère? Eled l'avait mis au courant? Si c’était le cas, avait il plaidé ma cause?
Les questions sans réponse fusaient alors que je récupérais ma flûte.

Mais si… si il était sincère alors… Chopi, sa mort ne serait pas vaine en un sens…
Je me dirigeais alors vers la sortie pour rejoindre mon père.

1-C : La fin de l'innocence.

“ L'espoir, c'est l'enfer. N'avoir rien, moins que rien, et l'attendre pour demain ! “

Image
La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique.

Répondre