Recueil des Poèsies

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Lunor
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Recueil des Poèsies

Message par Lunor » dim. oct. 17, 2021 10:29 am

Après une semaine, les poésies issues de la fête de la semaine d'Antharas, seraient inscrites sur papier et dévoilées au monde en un petit recueil disponible à la bibliothèque draconnique, au sein de l'école.

Poème de Pria :
Prends le temps d'admirer,
La goutte enfant de rosée.

Caressant sur sa voie.
Le pétale au touché de soie.

D'une fleure qui s'ouvre encore.
Aux rayons d'un soleil d'or.

L'essentiel est là.
Poème de Elamshin :
Tes yeux d'or s'illuminent
Tel l'aube qui éveille
Jamais je n'ai vu pareil
Sans ta présence
Les ténèbre m'enveniment

Au fond de mes entrailles
Ton intelligence
Est la lumière dans la nuit
Ta persévérance
Est une force de taille

Ton tout
Envole mon coeur
Tenus en cisaille

Poème de Karl :
O rêves oubliés ! O promesses évanouies !
"Ceux qui pouvaient tout", ont tronqués leur honneur,
Acceptant servitude et puissances impies,
Toi qui m'écoutes, entends-tu ma fureur ?

Plutôt renoncer à l'air que je respires,
Que d'être enrôlé au service de la cruauté,
Ou d'être un suppot à la solde de leurs empires.
Affûtes ton épée, et rejoint la croisade contre l'iniquité.

Laissons leur pour seul repentir, un renvoi vers l'abîme,
Faisons lumière et jetons le blâme, sur tout leurs complices.
Châtiment à ceux, qui font l'apologie du crime,
Qu'ils subissent notre vindicte, pour un monde de justice.

Poème de Azen :
Une lame émoussée et un peu de courage,
L'aventure peut s'entreprendre à tout âge :
Pour vaincre l'ennui ou ses ennemis,
En quête de force ou d'une nouvelle vie.

On commence simple aventurier,
Pour l'argent, la gloire ou ses idées.
On chasse le Elpy, on compte ses deniers.
On est envahis d'un sentiment de liberté.

On apprend à se battre, à manier la lame,
On endurcit son corps comme son âme.
On repousse des orcs, on économise son or,
On souffre, on rit, on danse même avec la mort.

Et puis passent les années et leurs épreuves,
Plus besoin de chaque jour faire ses preuves.
On est plus puissant que jamais, respecté,
Mais la liberté a laissé la place aux responsabilités.

On ne peut plus détourner les yeux du danger,
Se dire qu'on est trop faible pour l'affronter.
La politique nous attrape dans ses filets,
Dans l'équilibre du monde on DOIT peser.

Se brouille petit à petit ce mond manichéen.
Qu'est-ce que le mal si ce n'est d'un autre le bien ?
Les Orcs repoussés jadis ne cherchaient qu'à se nourrir,
En les repoussant sans réfléchir, ils furent privés d'avenir.

On se met alors à douter de ce qu'il faut faire,
À comment on peut ce monde parfaire.
Nos idées d'hier nous semblent irréfléchies,
On regarde son parcours avec regret, assagi.

Et puis...

Le monde vient à nous pour tout demander :
Un troll, un ogre, un gobelin, un elpy à tuer !
Il y a toujours à faire, et pourquoi se fatiguer ?
"L'aventurier peut le faire, il y est entrainé !"

Ils n'ont pas à s'entrainer, pas à souffrir,
Puisqu'on peut faire, sans qu'ils aient à réfléchir.
Ce n'est pas eux qui seront blessés,
Pas eux dont les mains seront souillées !

Et si jamais on leur dit non... Si on refuse... *Plus sombre un instant*
On devient la bête à abattre, les regards fusent !

"Pourquoi ne nous défend-t-il pas, lui qui le peut,
C'est simple pour lui pourtant, quel paresseux !"

A être trop bon, on croule sous les demandes.
Si on refuse, on nous met à l'amende.
Demander paiement en retour les fait rire :
"Pourquoi te payer, tu es plus riche qu'un empire !"

N'ayons pas idée de leur demander de l'aide en retour :
"Tu sais mieux faire, tu n'as qu'à te débrouiller pour."
Et le sang coule, coule, COULE sur nos mains.
Et se répète le même schéma sans fin.

Nul besoin d'apprendre pour nous suppléer,
C'est là la rançon d'être bien trop doués.

Alors un jour on finit simplement par céder,
Quand le rouge sur nos mains ne veut plus se laver,
Quand le poids des responsabilité est trop élevé,
Quand des hommes et monstres on ne peut différencier.

On finit par leur dire "non", une fois, pour une tâche aisée.
Car le faire eux même ne serait vraiment pas sorcier !
Mais des années à les servir les ont rendues dépendants,
Et ils souffrent, pleurent, meurent, et nous haïssent pour longtemps...

Alors ils sont forcés d'apprendre comme nous l'avons fait,
Le regard levé vers le sommet que nous avons érigé :
Armés d'une épée émoussée et d'une dose de courage,
Ils avancent, apprennent, progressent avec l'âge

Ils se jurent de changer le monde quand ils seront forts,
Que contrairement à nous ils ne causeront jamais de tort,
Alors nous les regardons grimper le sommet déjà érigé,
Se servant de nos prises, de nos armes abandonnées.

Devons nous essayer de les assagir et les guider ?
Sommes nous crédules de voir en eux un espoir ?
Devons nous les laisser tuer les orcs affamés ?
Somme nous devenus le monstre de l'histoire ?

Aah... Les jeunes...
Second poème de Pria :
Nos rencontres sont des oiseaux.
Mésanges craintives.
Colombes dociles.
Buses prédatrices.
A chacune je vole une plume.
Pour rédiger le livre de ma vie.
HRP : "Francais Sympa" Dixit Lhaerial

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