Nos jours heureux d'Orientaux

Régence actuelle : Embryo
Intendante : Chaszmyr du Cénacle d'Orient

Modérateurs : Kuma, Shi

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Mutege
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Nos jours heureux d'Orientaux

Message par Mutege » ven. août 05, 2022 5:46 am

  • Une erreur grossière mais banale en cette cité
Tout avait commencé en ce début de mois de juillet lorsque qu'un paysan d'Oriental nommé Pierre Mutege découvrit sur le panneau d'affichage public une invitation au peuple à assister à son exécution pour une série de crimes plus ou moins ignobles lui étant incriminés.
Une fois que des explications furent presque légitimées et justifiées et qu'ensuite un changement d'affiche par le connu - ou cornu - squelette Skrine fût mis en place, la soirée recommençait à prendre son cours normal dans la cité et le paysan partis, blasé.

La nouvelle affiche en place indiquait une modification du nom du criminel qui passait de Mutege à Mutigue. Nom propre qui ne s'écrit pas du tout pareil et ne se prononce encore moins de la même façon. Mutigue est une personne connue à Oriental et un portrait barré de celui qui n'était plus accusé pris place à l'affiche.
Visiblement, pendant les deux semaines d'affichage concernant Mr Mutege, les gens d'Oriental savaient que c'était Mutigue qui était visé et non pas Mr Mutege, mais ne s'en souciait pas du tout, ce n'était pas important voir même peut-être que c'était marrant pour eux.

  • Une fatal flamboyante chasse à l'homme
Le lendemain, la nommée et connue Pascale, femme à Skrine, rentrait du travail et entendue parler de l'altercation entre Mr Mutege et Skrine et vît la nouvelle affiche. Ne sachant pas lire elle demanda aux gens autour ce qui avait changé, pourquoi il y avait des mots raturés, en vain, on ne prit pas la peine de lui répondre. Elle resta donc tout simplement avec le portrait barré en tête maintenant qu'elle avait un visage à ce Pierre et ce qu'elle savait d'avant et décida de partir à sa recherche en répétant à quiconque voulait l'écouter que le paysan devait brûler, que c'était l'affiche qui le disait pour les dix crimes.
Les jours passaient et elle ne rentrait que très rarement à Oriental, toujours les mêmes mots à la bouche obnubilée par sa recherche et son projet de bûcher, personnes n'osaient ou ne voulaient l'en empêcher.

Les semaines passaient et on ne la vît plus du tout rentrer.

C'est en fin du mois de Juillet qu'elle fût aperçue aux alentours Nord de la cité Nécrotiques, enchainée, défroquée et tirée par un humain en capuche jusqu'à un arbre ou il l'attacha et vraisemblament la battu à mort.
Au pied de son épicéa, Pascale mourra.
Entre temps, l'ertheia Reine d'Aden Paenavia avait eu un vent qui lui souffla qu'elle avait été aperçue enchaînée avec un homme en capuche par là-bas. Prise d'une légère panique, elle partit à sa recherche. Elle croisa Mr Mutege qui soit disant guetté les morts disant que ça devait être le repère du squelette et de son esclave qui le poursuivait partout.
Paenavia la retrouva à un arbre et fut accompagnée plus tard de Nuneth d'Oriental.
Ce qui s'en suivit reste une mystérieuse résurrection haut en couleur et de corps repeint à la peinture magique avec des plumes de phénix, ne pouvant sûrement être que raconté par les deux protagonistes.
Pascale rentra à Oriental.
Elle resta affaiblie durant presque deux semaines au dispensaire, pleurant quasiment en permanence des larmes chacune d'une couleur différente ou multicolore, sous la surveillance quasiment permanente de Paenavia.

  • Un Mr Mutege arrêté, un potager pas finit d'arrosé
Mr Mutege était retourné sereinement depuis longtemps à ses occupations. Lors du dernier dimanche du mois de juillet, il décida lorsque la nuit tomba et apportant avec elle sa fraîcheur bienveillante et attendue, d'arroser le potager de la cité où se trouver les citrouilles, les panais et autres légumes avec de l'eau pas du tout bénite, sous la bienveillance non loin d'un gardien démon-surveillant.
Il fut approché par la reine d'Aden Paenavia, Monia la femme de l'ancienne et dernière reine d'Oriental et Skrine le squelette. Après quelques non-chaleureux échanges et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, il fût mis à terre le torse enfoncé par le petit pied de l'ertheia. Surement, on voulait l'empêcher de faire son simple travail.

Le pauvre paysan s'évanouit directement sous le coup et on lui vola ses effets personnels. Commençant à souiller le potager de son sang Skrine le porta sur deux mètres puis visiblement décida qu'il était plus simple de le faire rouler par terre à coup de pied tandis que Paenavia était partie chercher de la corde et que Monia le regardait faire. Le malheureux paysan ne roula pas longtemps et se cala contre une citrouille.
Finalement, c'est traîné par un bras qu'on l'emmena en contre bas dans un des hameaux de la cité pour le poser sur une table, tellement lamentablement que le paysan glissa par terre, soit disant pour ramper et s'échapper alors qu'il était inconscient.

Ficelé comme un rôti et ensuite soigné par l'ertheia, un interrogatoire pouvait démarrer car on accusé Mr Mutege des malheurs de la Pascale. Le paysan se défendait qu'il était tout le temps poursuivi par l'esclatin - c'est comme ça qu'il l'a nommée - soit disant qu'elle lui lançait du feu, voulait l'arrêter pour le brûler en entier, mais que comme elle ne savait pas courir et surtout courrait en canard, c'était trop facile de la semer. Il avoua qu'il l'avait coincé, mais camper sur sa position que rien ne s'était passé ensuite. Les insultes commençaient à fuser avec le squelette et l'homme en avait marre. Il décida de se taire. Il se mit à se frapper la tête sur la tranche de la table, de plus en plus fort, avec de plus en plus d'élan jusqu'à qu'un craquement puisse s'entendre à chaque coup. On comprit qu'il voulait complètement se fracasser le cerveau sûrement pour en finir, mais Skrine l'aida bien plus fort d'un seul coup le faisant s'évanouir, encore.

Il fut ensuite emmené comme un sac à patates sur le dos du squelette au dispensaire, lui pissant le sang à travers les entrailles.
Au dispensaire d'Oriental là où se trouver toujours Pascale, dans un lit juste à côté.
Etrange et sympathique idée.

S'en suivit encore des soins, des coutures, des attelles fabrication maison à l'aide de jambière et de cales en bois rentrées à coup de marteau.
L'homme était dans le coma, les poings liés et le lien cloué au lit.

Il resta ainsi jusqu'au Mercredi soir toujours sous la surveillance quasi permanente de Paenavia.

  • Un Mercredi soir comme les autres
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Lavri
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Re: Nos jours heureux d'Orientaux

Message par Lavri » lun. août 08, 2022 10:56 pm

Ce qui c'est passé en aparté ce dernier mercredi soir fût soi-disant qu'un squelette animé aurait été agressé par une Ertheia aux très longues oreilles et en armure à la taverne de la cité, silencieusement après que celle-ci est apprise à une autre que les gateaux festifs d'Onyx étaient très certainement au jus d'esclaves. Soit disant qu'elle aurait attrapée le squelette par derrière par les cervicales pour le plaquer contre l'assise du canapé et ensuite sauter par dessus pour atterrir sur son torse et l'étrangler des deux mains, sous les yeux de l'autre Ertheia hilare à côté qui ne mangait pas très proprement. Pourquoi étrangler un squelette ?

Soi-disant encore qu'ensuite elle aurait été intimider la serveuse Rita lui caressant la joue à plusieurs reprises du revers de la pointe d'une griffe, sans parler. L'autre Ertheia pendant ce temps s'installait juste à côté tranquillement pour sa sieste, mais le squelette put empêcher que ça aille plus loin.
Et encore une fois soi-disant, sortie de la taverne elle se serait rendue au dispensaire pour aller s'en prendre à Pascale qui dormait. Elle l'aurait attrapée au cou en silence derrière le paravent, la maintenant ainsi dans le mutisme et l'incompréhension, serrant de plus en plus avec ses griffes à la faire saigner, plaquant sa tête dans les draps sous les yeux du squelette qui au bout d'un moment l'aurait chassée à coups de marteau au visage tandis que sa peau se déformait sous les coups et revenait à sa place. Soit disant encore une fois, elle serait partie en se dandinant dans un petit éclat de lumière, laissant la pauvre Pascale marquée, saignant du cou et tétanisée.

Événements restant peu probables quant à la teneur de ces prétendus dires, vide de sens, sans intérêts certains.

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